Les personnes atteintes de l’ETCAF ont souvent conscience de leur déficit et mettent au point des stratégies pour les dissimuler (p. ex., tendance à « bavarder », déclarations tangentielles, emploi de mots compliqués, souvent mal utilisés). Dans certains cas, la personne peut manifester de bonnes aptitudes verbales, qui dissimulent une mauvaise compréhension de la situation. À l’inverse, si l’accusé souffre d’hypertension sensorielle, il est possible qu’il se replie entièrement sur lui-même ou qu’il adopte un comportement négatif.
Un accusé atteint de l’ETCAF peut :
- ne pas interpréter correctement une information visuelle;
- être capable de lire des documents judiciaires, mais ne pas comprendre ce qu’ils disent (et, pour ne pas avoir l’air stupide, vous dire quand même qu’il les comprend);
- ne saisir qu’un mot sur trois ou quatre qui sont prononcés devant le tribunal;
- interpréter à tort les gestes non verbaux des avocats ou des juges;
- être dirigé et manipulé facilement par une personne qui l’interroge;
- fournir des renseignements qui sont sans rapport avec le sujet ou les circonstances, ou qui sont source de confusion.